La gouvernance du secteur de la sécurité a longtemps été perçue comme un domaine régalien, dont les acteurs de la société civile n’osaient pas se mêler. Toutefois, depuis le début des années 1990, les acteurs de la société civile au niveau mondial ont plaidé avec succès pour un élargissement du concept de sécurité, dont la vision ne doit plus être centrée sur l’État et l’action militaire seuls, mais doit aussi s’étendre aux besoins des personnes qui composent la nation et s’ouvrir ainsi à la contribution constructive de la société civile.

Cette nouvelle vision élargie du concept de sécurité correspond à la notion de sécurité humaine, qui considère la sécurité comme un bien commun dont la préservation relève d’une responsabilité collective dans laquelle la société civile a son rôle à jouer, aux côtés des acteurs étatiques (Rapport PNUD 1994).

De ce fait, la sécurité nationale, auparavant vue comme un devoir exclusif de l’État, est aujourd’hui assurée par l’État en collaboration avec les citoyens. Le choix de cette démarche citoyenne semble indiquer un changement de paradigme dans la conception et la mise en oeuvre des politiques de sécurité, au regard de la place centrale de la société civile dans ce processus. L’existence d’une société civile, se positionnant comme levier d’actions, est un fait tangible. C’est en cela que les pays du Liptako-Gourma … 

Cliquez ici pour télécharger le numéro spécial du Bulletin Infocitoyen N° 15 publié avec l’appui financier du National Endowment for Democracy dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Capitalisation et partage d’expériences et de bonnes pratiques entre organisations de la société civile de l’espace G5-Sahel (Burkina, Mali et Niger) en matière de participation citoyenne dans la gouvernance du secteur de la sécurité ». 

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