Donner les outils aux organisations de la société civile pour mieux plaider leur participation à la gouvernance et réforme du secteur de la sécurité

Ce n’est un secret pour personne qu’en matière de paix et de sécurité, les États Sahélo-Sahariens font face à de nombreux défis depuis quelques années maintenant. Si la montée de l’extrémisme violent et les attaques terroristes n’épargnent aucun pays, les pays du Sahel sont en effet affectés plus sévèrement. Les villes et localités frontalières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger (le Liptako-Gourma) sont particulièrement victimes d’attaques répétées, les plongeant ainsi dans une insécurité chronique. Se fondant sur le potentiel des concepts de sécurité humaine et de police de proximité, ces États ont aussi compris que la recherche de solutions durables à ces défis sécuritaires, loin d’être uniquement militaire, doit tirer parti de la contribution de leurs citoyens pour gagner en efficacité et en légitimité.

En outre, les organisations de la société civile (OSC) constituent un important levier d’action pour la participation citoyenne à la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. En effet, l’implication active d’une société civile engagée, compétente et diversifiée dans le contrôle public du secteur de la sécurité renforce la confiance des populations envers les mécanismes étatiques qui assurent leur sécurité.

Malheureusement, le constat fait par des études de cartographies menées par le Cidoc dans des pays du G5 Sahel, montre…. lire la suite en téléchargeant le numéro ici

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